Qu’est-ce qui ralentit la performance de l’entreprise ?
Poser cette question revient à comprendre ce qui aujourd’hui peut ralentir notre performance.
Des causes externes impactent l’entreprise malgré nous
Les contextes économique, politique et social constituent des obstacles face auxquels faire la part des choses entre ce sur quoi nous pouvons agir (lien vers article) (saisir des opportunités, réorienter notre stratégie, s’adapter etc.) et ce sur quoi nous ne pouvons pas agir (lien vers article) semble une posture raisonnable. Ce lâcher-prise s’avère également salutaire pour soi, les autres et l’entreprise.
Des causes internes ralentissent la performance, mais le dirigeant peut agir.
Le manque d’engagement et d’implication de certains collaborateurs, les difficultés à recruter, un turn over important ou encore la difficulté à fidéliser sont parmi les difficultés principalement rencontrées par les dirigeants. Elles conduisent au ralentissement de la performance. Nous avons là le pouvoir d’agir.
Agir, c’est déployer un leadership altruiste pour booster la performance de l’entreprise
En quoi le leadership altruiste est-il la ressource clé pour la performance et la pérennité de l’entreprise, quel que soit le contexte ?
Qu’est-ce que le leadership altruiste ?
Le leadership altruiste, c’est la posture du dirigeant, du leader qui cultive son propre bonheur authentique et qui contribue au bien-être de ses collaborateurs et au changement positif du monde, avec pour bénéfice pour l’entreprise, le renforcement de la performance et de la pérennité.
Le leader heureux, malgré les difficultés et les obstacles qu’il rencontre régulièrement, l’est grâce à un alignement avec ses valeurs profondes d’être humain et une connexion réelle avec les autres – vivants et non-vivants.
Cette cohérence et cette authenticité lui donnent une joie, une confiance et une solidité intérieures qui l’accompagnent sur son chemin de vie, à travers ses différentes dimensions.
Diffuser un état d’esprit positif en entreprise
Au-delà de son propre bien-être, cette manière d’être insuffle un état d’esprit de confiance, positif et de sérénité dans toute l’entreprise, rassurant et encourageant l’ensemble des salariés et des partenaires. En sa qualité de capitaine de bateau, le dirigeant a conscience de la réalité de l’interdépendance qui relie tous les équipiers ensemble et au monde. Ainsi, l’attention et l’écoute qu’il offre aux autres lui permet de s’appuyer sur l’engagement naturel de ses collaborateurs en confiance.
C’est d’autant plus précieux et important dans ces temps d’incertitude et de changement. Tous les êtres humains que nous sommes, savent que le changement est la norme dans la Vie et qu’il n’y a que « le changement qui ne change pas ! ». Cela s’appelle l’impermanence ! Nier cette réalité c’est aller à l’encontre du mouvement naturel de la vie.
La confiance pour mieux gérer l’incertitude.
Cette impermanence insécurise et certains changements sont plus difficiles à accepter et à vivre. Ainsi la crise sanitaire du COVID a profondément bouleversé les entreprises. Sans doute à cause de la brutalité et de l’ampleur que ce changement a eu directement sur nos vies, à tous les niveaux. Certainement aussi, parce que nous nous étions habitués à vivre -notamment dans nos sociétés occidentales – dans un certain confort avec un effet « anesthésiant » nous empêchant de nous préparer à ce changement. Aujourd’hui, d’autres éléments, guerres, urgence climatique, s’ajoutent à cette expérience déstabilisatrice et font que nous n’avons pas encore vraiment de visibilité sur l’avenir. Tout cela réactive nos peurs archaïques, de manque, d’impuissance, de maladie, de finitude !
Difficile pour beaucoup d’entre nous dans un tel contexte, de se projeter dans l’après, de réussir à voir des opportunités de poursuite, voire de développement d’activité ! De plus, les nouvelles organisations de travail souvent contraintes, ont distendu les liens formels et informels qui participent à la bonne santé d’une équipe, à son degré de solidarité et de coopération.
Comment conserver la confiance et l’espoir en entreprise ?
De quoi les collaborateurs ont-ils particulièrement besoin dans ce contexte, pour rester confiants, engagés autour de leur leader, pour assurer la performance et la pérennité de l’entreprise au bénéfice de tous ?
Rassurer ses collaborateurs
Particulièrement d’abord, d’être rassurés sur la confiance en l’avenir de leur leader, sur sa motivation et sa ténacité à emmener toute son équipe dans un après réinventé. Ils ont besoin plus que jamais de se sentir reconnus, à leur bonne place. Ils ont besoin de travailler avec un état d’esprit de sérénité – ce qui n’exclue pas le challenge au contraire -, de responsabilité et d’autonomie pour faire émerger leur plein potentiel. Ils ont besoin de liens forts qui s’expriment dans la solidarité et la coopération, au service d’un objectif commun qui a du sens.
Le leader qui incarne cette qualité d’altruisme répond facilement à ces attentes. Sa solidité intérieure, l’humilité qu’il montre dans son management encouragent l’émergence de la puissance et de l’efficience chez ses salariés. Le regard bienveillant qu’il porte sur les autres, l’écoute sincère qu’il accorde à chacun sont au service de relations authentiques et respectueuses.
La confiance, le fondement de la performance
Un postulat démontré par de nombreuses études …
Des preuves scientifiques apportées par les neurosciences et des approches de psychologie comme la psychologie positive, démontrent à travers de nombreux expériences les bénéfices concrets d’un tel état d’esprit sur soi, les autres et le monde.
De nombreuses études démontrent les impacts sur la santé, l’engagement, la performance des collaborateurs qui travaillent dans une ambiance de confiance, et qui bénéficient d’une communication respectueuse, de reconnaissance. *
… et vérifié en pratique en entreprise.
Des dirigeants me donnent régulièrement des exemples de résultats concrets et bénéfiques de cette philosophie de management.
Récemment encore, un chef d’entreprise m’expliquait comment son entreprise se portait bien dans ce contexte difficile. Grâce à l’ambiance de coopération et de confiance réciproque qu’il avait construite au fil du temps, en s’appuyant notamment sur des décisions justes et respectueuses, la crise actuelle a laissé émerger une créativité sans précédent et un engagement total de l’ensemble des collaborateurs. Cela a permis de réorienter, tous ensemble, l’activité de l’entreprise, et de rester performant en répondant à des besoins nouveaux de ses clients.
Il apparaît donc clairement que concilier performance et altruisme n’est pas un vœu pieux et qu’au contraire, cela participe à la création d’un véritable cercle vertueux au service du leader, de ses collaborateurs et partenaires, d’un monde plus juste ET d’une entreprise pérenne.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
*ETUDES HARVARD BUSINESS SCHOOL, LONDON BUSINESS SCHOOL, MIT…“Un travailleur (f/h) heureux est deux fois moins malade, 6 fois moins absent, 9 fois plus loyal, 31% plus productif, 55% plus créatif. Les travailleurs se disent à 65% plus heureux, s’ils ont des responsabilités, à 82% influencés par leur boss en matière de bonheur au travail, à 83% plus heureux si libres et autonomes, et à 94% plus productifs s’ils sont heureux. »